La dictée traditionnelle: non!
J'arrive avec le drapeau blanc...
Je suis contre la dictée traditionnelle !
Au risque de choquer…je l’écris !
J’ai eu la chance de participer, dans les années 70, à un groupe national de recherche sur l’orthographe : un travail riche d’enseignements !
Je ne vais pas faire un long exposé, mais simplement signaler des faits : si le sujet intéresse, je développerai…
Une note préalable : écolier, puis collégien, j’étais bon, et une dictée ne me faisait pas peur…Mais elle ne faisait pas peur non plus aux habitués du 0 / 20 !
Un constat : la correction de la dictée pose des problèmes :
Ø Une étude montrait à l’époque 8 % d’erreurs de la part des correcteurs
Ø Dans les commissions de barème du Brevet, chaque année, il y avait des débats, parfois virulents…J’y ai souvent participé, j’ai souvent été responsable de cette commission, il m’est arrivé de bloquer la discussion pour faire appel à l’arbitrage du Rectorat…J’ai été aussi écarté de ces commissions, puis on m’a rappelé, comme membre : on avait confié la responsabilité à une jeune collègue…une situation ingérable pour elle !
Une raison du problème : depuis 1901, il existe des textes ministériels qui fixent des tolérances, et certain(e)s collègues ne les connaissaient pas ou refusaient de les appliquer…
Pour moi, la dictée traditionnelle n’est pas une méthode d’apprentissage de l’orthographe ! Je parle de la situation où le prof arrive et dit : « Prenez une copie, on fait une dictée ! » Je pense aussi aux parents qui font faire des dictées à leurs enfants, croyant agir utilement…
Mais je pense que la dictée, pratiquée autrement, peut être utile .
Je crois que j’en ai assez écrit pour aujourd’hui : si un débat s’ouvre, je développerai…